Au mot « clown », n’importe quel adulte normalement constitué prend ses jambes à son cou – les enfants, c’est différent, ils ont pour eux l’excuse d’être des enfants. Pour preuve, dire de quelqu’un qu’il a « mangé un clown » est rarement un compliment. Pourquoi rit-on alors sans honte au spectacle des Semianyki, cette troupe de clowns russes sans nez rouges ?
Issus du Teatr Licedei, école de mime fondée à Leningrad en 1968 par Slava Polunin (celui du hit mondial ‘Slava Snowshow’), les Semianyki font désormais eux aussi le tour de la planète avec leur chronique déjantée d’une famille heureuse.
La tribu a tout pour plaire. Le père se pochtronne à la vodka (voir le désormais célèbre numéro dit « du bâton de ski ») pour oublier les sales blagues concoctées par une brochette de marmots à l’imagination sans limite, dont un bébé particulièrement sadique avec ses poupées. La mère, enceinte jusqu’au cou, menace d’accoucher à tout moment pour retenir son alcoolique de mari dans une maison qui ressemble plus à un asile de fous qu’à un doux foyer. Le tout dans un décor de bric-à-brac tout en récup que l’on pourrait prendre pour de la nostalgie si la bande d’affreux n’envoyait pas tout valser avec un humour très contemporain.
À ceux donc qui associent encore le mime à feu Marcel Marceau ou tout autre sympathique artiste en collant et gants blancs, les Semianyki devraient mettre les points sur les i. Parce qu’ils font souffler un vent de liberté. Parce que sans prononcer une parole, ils en disent beaucoup sur le genre humain et font rire des gens qui ont passé l’âge d’aller voir… des clowns.
Issus du Teatr Licedei, école de mime fondée à Leningrad en 1968 par Slava Polunin (celui du hit mondial ‘Slava Snowshow’), les Semianyki font désormais eux aussi le tour de la planète avec leur chronique déjantée d’une famille heureuse.
La tribu a tout pour plaire. Le père se pochtronne à la vodka (voir le désormais célèbre numéro dit « du bâton de ski ») pour oublier les sales blagues concoctées par une brochette de marmots à l’imagination sans limite, dont un bébé particulièrement sadique avec ses poupées. La mère, enceinte jusqu’au cou, menace d’accoucher à tout moment pour retenir son alcoolique de mari dans une maison qui ressemble plus à un asile de fous qu’à un doux foyer. Le tout dans un décor de bric-à-brac tout en récup que l’on pourrait prendre pour de la nostalgie si la bande d’affreux n’envoyait pas tout valser avec un humour très contemporain.
À ceux donc qui associent encore le mime à feu Marcel Marceau ou tout autre sympathique artiste en collant et gants blancs, les Semianyki devraient mettre les points sur les i. Parce qu’ils font souffler un vent de liberté. Parce que sans prononcer une parole, ils en disent beaucoup sur le genre humain et font rire des gens qui ont passé l’âge d’aller voir… des clowns.
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